2009/06/24

Transformers 2 : le film d'action cinq étoiles

Toujours à l'économe Royal, et dans la salle numérique, Transformers 2 s'annonce comme la locomotive de la semaine-fête du cinéma qui démarre ce samedi 27 juin.

Oui, Michael Bay s'amuse avec des plans courts de bagarres de robots et de bombardements ! Et alors ? En deux heures et demi, il prend aussi le temps de développer l'histoire dont le déroulement suit un cours, peu tranquille, mais crédible : depuis une double-introduction replaçant les protagonistes et présentant aux téléspectateurs et aux factions des deux camps l'enjeu du combat.

Dès la Préhistoire, les Transformers ont visité la Terre, au départ pour l'utiliser : voler son Soleil pour alimenter en énergie leurs corps et leurs descendances. Mais, la règle de ne pas le faire dans un système solaire où une planète connaissait une vie fut violée par le premier des Decepticons. La Terre et les Hommes furent sauvés par le sacrifice des Primes, dont l'héritage est l'objectif de l'ennemi dans le film.

Au début du film, les Humains sont revenus à leur vie tranquille. Oui, on peut avoir sauvé la planète avec des robots à seize ans et vouloir aller à l'université à dix-huit sans vouloir y repenser... sauf que le hasard, le destin ou la défaite incomplète de l'ennemi appelle le contraire.

Heureusement, Bay connaît son métier et ponctue tout cette mythologie geek de nombreuses marques d'humour, allant même, ahurissant pour un film grand public venant d'outre-Atlantique, jusque sous la culotte... Dans une scène pyramidale, ce ne sont d'ailleurs pas des milliers d'années qui vous contemplent :p

Bon spectacle avec l'aide des forces armées des États-Unis (pour faire des économies d'effets spéciaux ^^).

2009/06/21

De la libre entreprise...

Modeste employé, je ne rêve pas vraiment de l'indépendance du libre entrepreneur. Tout gérer, sur son propre patrimoine. Trop prudent et l'entreprise vivote sans gloire. Trop audacieux et elle échoue gravement.

Cependant, j'ai parfois du mal à comprendre comment, quand cette indépendance est voulue, acquise et revendiquée, certains chefs d'entreprise ne semblent pas audacieux, novateurs, plein de projets pour relancer leurs professions ou leurs quartiers d'implantation.

Les producteurs de lait, trop émiettés : chacun sa ferme, chacun ses vaches. Et hop ! Cueillis par les industriels qui font varier les prix d'achat à la baisse sans opposition de leurs petits fournisseurs. Car, isolé, le fermier doit écouler son lait pour faire vivre au quotidien l'exploitation. Isolé, il peut dire oui à ses méthodes sans savoir si ses voisins le soutiendraient en cas d'opposition ou le doubleraient en acceptant un prix bas, mais une vente quand même.

À Montpellier, les commerçants avec vitrines sur rues traditionnelles (donc, pas les centres commerciaux) ont peur du tramway. L'exemple des boulevards Louis-Blanc et Louis-Pasteur, au nord du centre historique, est ressassé sans cesse dans les commentaires critiques de ce moyen de transport en commun. Et là aussi, mon incompréhension : une fois passée l'épreuve des travaux et de la disparition de la circulation des bagnoles, pourquoi rester sur la même façon de commercer quand le quartier a tant changé ? S'adapter à la nouvelle clientèle qui vient remplacer les automobilistes garés en double file : commerces de proximité, d'objets transportables à pied, adaptés aux étudiants et aux familles bourgeoises de la proximité.

Et le faire savoir !

Dans les deux cas, cela suppose d'accepter qu'une partie de ses maigres bénéfices passent en communication syndicale ou publicitaire, gérée par le collectif pour un résultat très imprévisible alors que certaines marques et certaines parties de la ville n'ont même plus besoin de communiquer pour faire venir.

Et encore, parle-t-on de ces deux exemples laitiers et commerçants parce qu'ils râlent. Qu'en est-il des professions trop inconnues ou pas assez revendicatives ? Et des quartiers-dortoirs où les quelques commerçants qui ont parié l'ouverture baissent le rideau sans qu'un client ne s'en rendent compte ? Depuis les lotissements anciens dans tout le cercle intermédiaire d'une ville comme Montpellier jusqu'au quartier tout neuf de Port Marianne où habitants étudiants ou familiaux filent directement à la Comédie, à Odysseum ou au Carrefour de Lattes.

Les volontés de la main invisible du marché sont parfois impénétrables, côté offre, comme côté demande.

2009/06/07

Terminator contre la VF

Vu au Royal, Terminator Salvation lance une seconde trilogie.

Après les Terminators qui remontent le temps pour se débarasser de John Connor, le futur chef de la résistance humaine à Skynet, voilà le même John Connor en plein dans cette guerre contre la machine devenue indépendante. Et, en plein doute, les cassettes enregistrées par sa mère ne donnent pas toutes les réponses : pourquoi Skynet capture-t-il des humains vivants ? Quelles sont les limites entre l'homme et le Terminator ? Et, enfin, comment retrouver son futur père dans cet enfer ?

C'est parti pour trois films, le temps de laisser à ce joli monde le temps de prendre leur rôle en main.


Cependant, cette incarnation serait plus facile si le spectateur français n'avait pas à supporter - à cause de choix stupides commerciaux des distributeurs parisiens - la version française.

Sans même regarder le titre mal traduit : salvation n'est pas renaissance. Le personnage est un États-Unien viril et combattant, futur père de famille ? La voix française sera donc aussi rocailleuse que s'il avait fumé depuis l'enfance. Même chose pour son opposant. Pfffffffffffffffff...

Pire, le I'll be back-clin d'œil tombe à plat en V.F.


N'étant plus à Paris, le choix m'est limité... sauf pour les DVD : achat de Mamma Mia! et de Slumdog Millionaire sur amazon.co.uk. La version originale sous-titrée en anglais, pas de version assassine en vue. Les oreilles heureuses et les filiales françaises de distribution punies, en plus de faire des économies pour moi.

2009/06/05

Le Royal : le ciné pas cher à Montpellier

Toujours bon à répéter : 4,50 euros la première séance de l'après-midi au Royal, rue Boussairolles, à deux pas de la place de la Comédie, au centre de Montpellier.

8 euros tarif plein sinon, si vraiment vous n'avez pas de réduction ou si vous ne pouvez aller au cinéma le mercredi soir pour profiter des films à 6 euros.

Le site : par là.

En projet, un multiplexe Royal Pic Saint-Loup au sud de Saint-Gély-du-Fesc, à un instant de Montpellier. En espérant que le département développera l'offre bus entre le tramway à Occitanie et le cinéma.