2009/12/12

Rybak au hasard du Nobel (que mériterait Wyclef)

Je m'installai pour un concert du prix Nobel de la paix... D'abord, je n'en vois qu'une partie de la seconde partie. Il semble que les bienheureux Norvéiens ne subissent pas l'heure d'hiver ou alors, c'est CNN Live qui est mal calé.

Je m'attendai à un concert plein de bons sentiments. Ce fut, en effet, Obamania et paix aux hommes de bonne volonté... et un Alexander Rybak assez moyen.



La musique travaillée et enregistrée passe parfois mieux qu'un orchestre. Le violon va bien malgré sa chute. Comme d'habitude, le cordage est remis à neuf après chaque interprétation.

On excusera le lutin norvégo-biélorusse : son emploi du temps est assez chargé en Europe du Nord et de l'Est. Ça passe par exemple mieux dans une patinoire russe pour la promotion des jeux olympiques d'hiver de 2014 :



Eh oui, un vainqueur de l'Eurovision, ça fait carrière. Dans les pays où on suit le concours avec l'envie de le gagner. Carrière dans la bande originale de film russe :



La surprise du concert Nobel est venue de ma découverte du reggaeman rappeur Wyclef Jean. Ancien de Fugees (one time... two times...) et habitué des soirées norvégiennes, ce qui est peu habituel pour un Haïtien de Brooklyn. Sa prestation en quatre chansons fut revigorante.

Duo avec le pianiste Lang Lang que Wyclef affirme avoir fait écrire la partition par le compositeur de la radio norvégienne le matin même. Suivi d'un rap a capella où Obama est glorifié dans l'idée que l'histoire a avantagé les politicards guerriers plutôt que les hommes de paix.



Pour clore la parenthèse politique avec tact : une chanson plus douce et une nouvelle improvisation interactive pour aller saluer le couple princier, héritier de la couronne norvégienne.



Le Comité Nobel norvégien devrait envisager de donner le prix à cet artiste qui ne compte pas à la dépense pour parler de la paix.

Une bonne soirée même s'il a fallu aller chercher les morceaux manquants sur les sites de partage vidéo.