2009/09/24

Le tournoi de New York

Après la chaise vide soviétique au début de la Guerre froide qui permettait au bloc occidental de gagner chaque tournoi haut la main.

Après l'implacable veto soviético-populochinois qui fit basculer les coupes vers le bloc communiste.

Après la percée des outsiders européens pour aider les peuples pris entre deux camps armés sur (presque) tous les continents.

Voici une nouvelle ère dans le tournoi de New York, officiellement dénommé Assemblée générale des Nations unies : les anciens hués du premier tour qui retournent les quolibets vers les anciens vainqueurs.

Un des beaux passing shots de ces derniers jours : qualifier les têtes de série de la compétition de Conseil de la terreur. Les quelques dictateurs et partis politiques souvent nationalistes méritaient bien de vivre cette terreur après leurs actes.

L'intérêt du coup vient de l'identité de son auteur, ancien interdit de stade mais qui sait rattraper beaucoup de balles perdues en double, et des réflexions qu'il doit relancer chez les têtes de série : qu'est-ce qu'un bon gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ? En faisons-nous partie ? Comment reconnaître l'opposé et changer la donne partout dans le monde ?