2010/02/17

À trop faire comme Frêche et les footeux...

... on fait mal son travail.

Les semaines pré-olympiques furent marquées, en patinage artistique, par les propos d'un footeux. L'entraîneur de l'AS Monaco tout en finesse, comme souvent dans sa discipline, compara la performance de ses joueurs à celle des patineurs artistiques... Citation mal comprise, hélas (ou évidemment).

Le monde du patinage français fut consulté par les journaleux en émoi, enfin en mal de papier à remplir et de scandale à vendre. Ben oui, Frêche n'était pas encore connu à Paris faute d'une Aubry motivée.

Le remède fut pire que le mal : sportifs, entraîneurs et dirigeants français énonçant que leurs homologues nord-américains sont « souvent homosexuels », « spécialisés dans le patinage effiminé » et qu'il faut se battre « pour un patinage sportif ».

La sanction divine est tombée : le « patineur sportif » français, viril et qui saute plus haut, plus vite et plus fort, a montré ses capacités = une gamelle. Avec des propos que j'ose espérer non représentatifs de ce sport : « Putain de Jeux olympiques de merde ». C'est gentil pour les organisateurs.

La prochaine fois, qu'il se préoccupe davantage de son entraînement que des journalistes et des footballeurs.