C'est plus éclairée que pour les crépusculaires championnats de natation
(licence : Creative Commons by-nc-nd).
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Tout allait bien pourtant : du soleil, de la chaleur, de bonnes équipes en forme comme Aix-en-Provence Natation qui a failli faire tourner l'Olympique Nice en bourrique. Douai était sur le bon chemin en battant le Montpellier Water Polo en quart.
D'où le calme de la voix de Fabien Vasseur pendant le match de cinquième place contre Aix-les-Bains, ci-dessous, une fois l'enjeu diminué :
Certes, vers la fin, il a bien gueulé une trentaine de fois « Andres » quand le capitaine montpelliérain n'a pas apprécié certains gestes d'un adversaire vers la fin... Mais, le joueur a fini par écouter son entraîneur :
« JOUE ! »
Bilan des dommages : deux buts d'Aguilar dans les instants qui ont suivi. Efficace la canalisation des sentiments dans le bras de tir.
La veille au soir, en demi-finale contre les Dauphins de Sète, l'entraîneur de Douai a exprimé ce qu'il pensait de l'arbitrage de cette coupe. Il l'avait déjà pensé en huitièmes le vendredi, en quart le matin même en allant parler avec les arbitres et le représentant de la fédération...
Là, il l'a tellement bien dit que le message est passé : carton rouge.
Dans un monde où les joueurs râlent beaucoup mais respectent « monsieur l'arbitre » et où les cartons sont davantage sortis jaunes à destination d'entraîneurs trop bavards, ça a jeté un froid dans l'assistance et sur le banc de Douai.
Les joueurs ont fini le match vaille que vaille et avaient un coordonateur le lendemain pour la petite finale. Je les voyais bien en finale ces discrets Douaisiens, moins râleurs que les supporteurs sétois.
Aux spectateurs montpelliérains attirés par la promotion médiatique papier et télévisée de la semaine, une demi-centaine de spectateurs sétois s'est ajoutée pour voir leur équipe en finale dans la grande baignoire du voisin. Ambiance tambour et percussions, slogans, etc.
Et... hélas, ce que je croyais limiter aux stades de football, cris sur l'arbitre... qui ont décidément passé un bon week-end.
Personnellement, une fois vues les images aquatiques montrées par TF1 dans la série « Promouvons le water-polo par le rétro-pédalage », on se dit qu'un bras fautif-là cache peut-être des jambes brutales par ici et que l'arbitre a vu. Que la victime d'un bras a peut-être exagéré son jeu de jambe.
Finalement, le water-polo en France, ça se joue à une dizaine de clubs et c'est le Cercle des nageurs de Marseille qui gagne à la fin que ce soit en version coupe, championnat ou play off. Ça encourage : encore une saison à essayer de déboulonner le champion de son piédestal.
Bon courage, messieurs. Rendez-vous le 17 octobre pour la première journée du championnat. À Montpellier, c'est la Société de natation de Strasbourg qui rend visite.