Vu au Royal, Terminator Salvation lance une seconde trilogie.
Après les Terminators qui remontent le temps pour se débarasser de John Connor, le futur chef de la résistance humaine à Skynet, voilà le même John Connor en plein dans cette guerre contre la machine devenue indépendante. Et, en plein doute, les cassettes enregistrées par sa mère ne donnent pas toutes les réponses : pourquoi Skynet capture-t-il des humains vivants ? Quelles sont les limites entre l'homme et le Terminator ? Et, enfin, comment retrouver son futur père dans cet enfer ?
C'est parti pour trois films, le temps de laisser à ce joli monde le temps de prendre leur rôle en main.
Cependant, cette incarnation serait plus facile si le spectateur français n'avait pas à supporter - à cause de choix stupides commerciaux des distributeurs parisiens - la version française.
Sans même regarder le titre mal traduit : salvation n'est pas renaissance. Le personnage est un États-Unien viril et combattant, futur père de famille ? La voix française sera donc aussi rocailleuse que s'il avait fumé depuis l'enfance. Même chose pour son opposant. Pfffffffffffffffff...
Pire, le I'll be back-clin d'œil tombe à plat en V.F.
N'étant plus à Paris, le choix m'est limité... sauf pour les DVD : achat de Mamma Mia! et de Slumdog Millionaire sur amazon.co.uk. La version originale sous-titrée en anglais, pas de version assassine en vue. Les oreilles heureuses et les filiales françaises de distribution punies, en plus de faire des économies pour moi.