Avec Up (Là-haut), Pixar signe un très-grand film d'animation.
Sa réussite tient d'abord à ce qu'en fait, le public ne sait pas quelle histoire il va voir. La promotion a été centrée sur la désormais fameuse scène de l'envol de la maison d'un grincheux états-unien assiégé par la construction gratte-cielesque et les employés d'une maison de retraite, finalement acceptant un malheureux équivalent scout coincé là-haut sur le perron.
C'est tout.
La première partie du film donne tout de suite une immense profondeur à cette scène n°3 et des trouvailles rendent le voyage accrocheur. Pour ne rien révéler, disons que si vos interlocuteurs peu sérieux tournent soudainement la tête dans une autre direction en criant « Écureuil ! »...
À ne pas manquer.
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2009/07/27
Au cinéma ce juillet (à ne pas rater en août donc)
The Reader, d'après le roman Der Voreleser de Bernhard Schlink, change le point de vue sur l'extermination des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale en se plaçant après la guerre : quelle reprise de vie pour les survivants ? Quels effets dans leur vie pour les bourreaux ? Sur les Allemands qui ont connu la période ? Sur les jeunes Allemands de l'après-guerre tel le héros ?
Entre l'émoi amoureux adolescent, le trouble de l'étudiant face aux révélations sur la vie de son amante et comment l'adulte tente de concilier tous ses sentiments extrêmes éprouvés pour une même personne, les parties les plus marquantes m'ont été la tentative du professeur de droit, survivant des camps, de faire réfléchir ses étudiants sur la notion de Droit, de droit à la défense, à un procès équitable dans de pareilles conditions et pour de tels individus. Plus émouvantes et éprouvantes, sont les scènes où l'héroïne tente d'obtenir un pardon/reconnaissance/saura-t-on de son ancien amant qui l'a pourtant aidé pendant son emprisonnement. En contre-point, le héros en quête de pardon/reconnaissance/pour qui ? face à la survivante des camps.
Des questions pas assez souvent abordées et qui complètent pourtant nécessairement les films montrant l'horreur. Car, ceux qui suivent n'ont pas connu cette horreur et ses signes avant-coureurs.
Plus léger et plus hilarant, Woody Allen qui détourne les sketches des commentateurs politico-comiques et des humoristes télévisées états-uniens dans Whatever Works. Un ancien universitaire new-yorkais aigri, qui sait qu'il vit dans un film, devient le mentor épris d'une écervelée sudiste. Une sorte de Quatre mariages et deux suicides à la sauce Woody Allen.
Plus terre-à-terre et quotidien, Somers Town. Près du chantier Eurostar de la gare Saint-Pancras où travaille son père, un jeune polonais fait la rencontre d'un jeune paumé des Midlands, fuyant sa mère et son ennui pour en retrouver de nouveaux dans ce coin de Londres. La vie quotidienne des jeunes, sans excès, sauf celui des amourettes avec la jolie française du petit restau d'à-côté.
Cette fin de semaine, je fais chuter le score avec G.I. Joe's en version française, juste pour voir tomber la tour Eiffel.
Entre l'émoi amoureux adolescent, le trouble de l'étudiant face aux révélations sur la vie de son amante et comment l'adulte tente de concilier tous ses sentiments extrêmes éprouvés pour une même personne, les parties les plus marquantes m'ont été la tentative du professeur de droit, survivant des camps, de faire réfléchir ses étudiants sur la notion de Droit, de droit à la défense, à un procès équitable dans de pareilles conditions et pour de tels individus. Plus émouvantes et éprouvantes, sont les scènes où l'héroïne tente d'obtenir un pardon/reconnaissance/saura-t-on de son ancien amant qui l'a pourtant aidé pendant son emprisonnement. En contre-point, le héros en quête de pardon/reconnaissance/pour qui ? face à la survivante des camps.
Des questions pas assez souvent abordées et qui complètent pourtant nécessairement les films montrant l'horreur. Car, ceux qui suivent n'ont pas connu cette horreur et ses signes avant-coureurs.
Plus léger et plus hilarant, Woody Allen qui détourne les sketches des commentateurs politico-comiques et des humoristes télévisées états-uniens dans Whatever Works. Un ancien universitaire new-yorkais aigri, qui sait qu'il vit dans un film, devient le mentor épris d'une écervelée sudiste. Une sorte de Quatre mariages et deux suicides à la sauce Woody Allen.
Plus terre-à-terre et quotidien, Somers Town. Près du chantier Eurostar de la gare Saint-Pancras où travaille son père, un jeune polonais fait la rencontre d'un jeune paumé des Midlands, fuyant sa mère et son ennui pour en retrouver de nouveaux dans ce coin de Londres. La vie quotidienne des jeunes, sans excès, sauf celui des amourettes avec la jolie française du petit restau d'à-côté.
Cette fin de semaine, je fais chuter le score avec G.I. Joe's en version française, juste pour voir tomber la tour Eiffel.
2009/07/17
Harry en VO à Montpellier : sus à la VF !
Je passe sur, évidemment, l'indispensable suite de la saga Harry Potter qui permit au Diagonal Capitole de Montpellier de se donner des airs de cinéma londonien, new-yorkais ou angelinos avec jeunes anglophones faisant la queue très tôt pour s'arracher leurs places pour la séance de 21 heures, provoquant l'inquiétude des jeunes Français ne connaissant pas ce cinéma d'art et d'essai et croyant que les places de la séance de 14 heures étaient épuisées et réservées.
Il y a donc un marché pour la version originale à Montpellier. Messieurs les distributeurs, pensez au Royal et au Diagonal Capitole, s'il vous plaît. Et envoyez vos doubleurs (fussent-ils célèbres) se faire entendre ailleurs.
Surtout ceux qui fument depuis qu'ils ont douze ans et que les directeurs de casting croient indispensable d'employer pour tout États-Unien viril ou mysogyne. Si Ashton Kutcher a ce genre de voix dans Spread (titre sexuel devenu proxénète dans la V.F. Toy Boy), je préfère l'entendre de mes oreilles.
De plus, si le film est mal joué (élocution hachée côté masculin, très poétiquement déclamé côté féminin), je préfère juger la version originale et ne pas avoir à me demander si ce n'est pas le doublage qui merde.
Pour Harry, l'attente sera longue : fin 2010 et 2011 pour la fin :(
Il y a donc un marché pour la version originale à Montpellier. Messieurs les distributeurs, pensez au Royal et au Diagonal Capitole, s'il vous plaît. Et envoyez vos doubleurs (fussent-ils célèbres) se faire entendre ailleurs.
Surtout ceux qui fument depuis qu'ils ont douze ans et que les directeurs de casting croient indispensable d'employer pour tout États-Unien viril ou mysogyne. Si Ashton Kutcher a ce genre de voix dans Spread (titre sexuel devenu proxénète dans la V.F. Toy Boy), je préfère l'entendre de mes oreilles.
De plus, si le film est mal joué (élocution hachée côté masculin, très poétiquement déclamé côté féminin), je préfère juger la version originale et ne pas avoir à me demander si ce n'est pas le doublage qui merde.
Pour Harry, l'attente sera longue : fin 2010 et 2011 pour la fin :(
2009/06/24
Transformers 2 : le film d'action cinq étoiles
Toujours à l'économe Royal, et dans la salle numérique, Transformers 2 s'annonce comme la locomotive de la semaine-fête du cinéma qui démarre ce samedi 27 juin.
Oui, Michael Bay s'amuse avec des plans courts de bagarres de robots et de bombardements ! Et alors ? En deux heures et demi, il prend aussi le temps de développer l'histoire dont le déroulement suit un cours, peu tranquille, mais crédible : depuis une double-introduction replaçant les protagonistes et présentant aux téléspectateurs et aux factions des deux camps l'enjeu du combat.
Dès la Préhistoire, les Transformers ont visité la Terre, au départ pour l'utiliser : voler son Soleil pour alimenter en énergie leurs corps et leurs descendances. Mais, la règle de ne pas le faire dans un système solaire où une planète connaissait une vie fut violée par le premier des Decepticons. La Terre et les Hommes furent sauvés par le sacrifice des Primes, dont l'héritage est l'objectif de l'ennemi dans le film.
Au début du film, les Humains sont revenus à leur vie tranquille. Oui, on peut avoir sauvé la planète avec des robots à seize ans et vouloir aller à l'université à dix-huit sans vouloir y repenser... sauf que le hasard, le destin ou la défaite incomplète de l'ennemi appelle le contraire.
Heureusement, Bay connaît son métier et ponctue tout cette mythologie geek de nombreuses marques d'humour, allant même, ahurissant pour un film grand public venant d'outre-Atlantique, jusque sous la culotte... Dans une scène pyramidale, ce ne sont d'ailleurs pas des milliers d'années qui vous contemplent :p
Bon spectacle avec l'aide des forces armées des États-Unis (pour faire des économies d'effets spéciaux ^^).
Oui, Michael Bay s'amuse avec des plans courts de bagarres de robots et de bombardements ! Et alors ? En deux heures et demi, il prend aussi le temps de développer l'histoire dont le déroulement suit un cours, peu tranquille, mais crédible : depuis une double-introduction replaçant les protagonistes et présentant aux téléspectateurs et aux factions des deux camps l'enjeu du combat.
Dès la Préhistoire, les Transformers ont visité la Terre, au départ pour l'utiliser : voler son Soleil pour alimenter en énergie leurs corps et leurs descendances. Mais, la règle de ne pas le faire dans un système solaire où une planète connaissait une vie fut violée par le premier des Decepticons. La Terre et les Hommes furent sauvés par le sacrifice des Primes, dont l'héritage est l'objectif de l'ennemi dans le film.
Au début du film, les Humains sont revenus à leur vie tranquille. Oui, on peut avoir sauvé la planète avec des robots à seize ans et vouloir aller à l'université à dix-huit sans vouloir y repenser... sauf que le hasard, le destin ou la défaite incomplète de l'ennemi appelle le contraire.
Heureusement, Bay connaît son métier et ponctue tout cette mythologie geek de nombreuses marques d'humour, allant même, ahurissant pour un film grand public venant d'outre-Atlantique, jusque sous la culotte... Dans une scène pyramidale, ce ne sont d'ailleurs pas des milliers d'années qui vous contemplent :p
Bon spectacle avec l'aide des forces armées des États-Unis (pour faire des économies d'effets spéciaux ^^).
2009/06/07
Terminator contre la VF
Vu au Royal, Terminator Salvation lance une seconde trilogie.
Après les Terminators qui remontent le temps pour se débarasser de John Connor, le futur chef de la résistance humaine à Skynet, voilà le même John Connor en plein dans cette guerre contre la machine devenue indépendante. Et, en plein doute, les cassettes enregistrées par sa mère ne donnent pas toutes les réponses : pourquoi Skynet capture-t-il des humains vivants ? Quelles sont les limites entre l'homme et le Terminator ? Et, enfin, comment retrouver son futur père dans cet enfer ?
C'est parti pour trois films, le temps de laisser à ce joli monde le temps de prendre leur rôle en main.
Cependant, cette incarnation serait plus facile si le spectateur français n'avait pas à supporter - à cause de choix stupides commerciaux des distributeurs parisiens - la version française.
Sans même regarder le titre mal traduit : salvation n'est pas renaissance. Le personnage est un États-Unien viril et combattant, futur père de famille ? La voix française sera donc aussi rocailleuse que s'il avait fumé depuis l'enfance. Même chose pour son opposant. Pfffffffffffffffff...
Pire, le I'll be back-clin d'œil tombe à plat en V.F.
N'étant plus à Paris, le choix m'est limité... sauf pour les DVD : achat de Mamma Mia! et de Slumdog Millionaire sur amazon.co.uk. La version originale sous-titrée en anglais, pas de version assassine en vue. Les oreilles heureuses et les filiales françaises de distribution punies, en plus de faire des économies pour moi.
Après les Terminators qui remontent le temps pour se débarasser de John Connor, le futur chef de la résistance humaine à Skynet, voilà le même John Connor en plein dans cette guerre contre la machine devenue indépendante. Et, en plein doute, les cassettes enregistrées par sa mère ne donnent pas toutes les réponses : pourquoi Skynet capture-t-il des humains vivants ? Quelles sont les limites entre l'homme et le Terminator ? Et, enfin, comment retrouver son futur père dans cet enfer ?
C'est parti pour trois films, le temps de laisser à ce joli monde le temps de prendre leur rôle en main.
Cependant, cette incarnation serait plus facile si le spectateur français n'avait pas à supporter - à cause de choix stupides commerciaux des distributeurs parisiens - la version française.
Sans même regarder le titre mal traduit : salvation n'est pas renaissance. Le personnage est un États-Unien viril et combattant, futur père de famille ? La voix française sera donc aussi rocailleuse que s'il avait fumé depuis l'enfance. Même chose pour son opposant. Pfffffffffffffffff...
Pire, le I'll be back-clin d'œil tombe à plat en V.F.
N'étant plus à Paris, le choix m'est limité... sauf pour les DVD : achat de Mamma Mia! et de Slumdog Millionaire sur amazon.co.uk. La version originale sous-titrée en anglais, pas de version assassine en vue. Les oreilles heureuses et les filiales françaises de distribution punies, en plus de faire des économies pour moi.
2009/05/13
17 Again
17 Again. Formidable idée, comme je l'ai lu ailleurs : vous vous endormer en ancien Friends chômeur largué par sa femme et ses deux ados d'enfants. Vous vous réveillez en star de comédie musicale, lycéen champion de basket. Où dois-je signer, Méphisto ?
Ça peut rappeler un 13 Going on 30 masculin et à l'envers.
Zac Efron continue dans la veine danse/basket et je séduis toutes les filles depuis la lycéenne jusqu'à sa mère.
Heureusement, le teen movie a assez d'auto-dérision pour tenir un public large, fan époumonnée, romantique, second degré, etc. : un couple de post-ado qui se forme en parlant elfique tradition Tolkien, les clichés du genre tellement voyant que cela ne peut être dû au hasard... et tout ça tourne bien.
Pour une pause dans la semaine plan-plan.
Ça peut rappeler un 13 Going on 30 masculin et à l'envers.
Zac Efron continue dans la veine danse/basket et je séduis toutes les filles depuis la lycéenne jusqu'à sa mère.
Heureusement, le teen movie a assez d'auto-dérision pour tenir un public large, fan époumonnée, romantique, second degré, etc. : un couple de post-ado qui se forme en parlant elfique tradition Tolkien, les clichés du genre tellement voyant que cela ne peut être dû au hasard... et tout ça tourne bien.
Pour une pause dans la semaine plan-plan.
2009/01/09
Twilight, nouvelle série romanesque adaptée
Un teen movie inspiré de la littérature est à voir depuis mercredi en France : Twilight, premier des films adaptés des romans de Stephenie Meyer.
Bella Swan, une ado quitte l'Arizona et sa mère remise en couple pour vivre chez son père, à Forks, l'endroit le plus pluvieux des États-Unis. Elle s'inclut rapidement dans un groupe de lycéens, mais son regard s'attache rapidement sur un des orphelins Cullens, recueillis par le médecin du patelin. Edward paraît touché également, mais multiplie les signes contradictoires à l'égard de la jeune femme : dégoût expressif, colère, soudainement sociable, salvateur, puis fuyant, etc.
Le secret ne se cache pas longtemps, il est un ... [non, mais allez voir le film ou lire le roman], mais végétarien grâce au docteur Cullen.
Les personnages sont attachants, même si la bonne façon dont est filmée la première partie laisse imaginer toutes les pages du roman qu'il a fallu condenser pour faire un film d'une durée que l'États-Unien moyen puisse supporter sans zapper.
Pas de scène inutile, toutes ont un sens, un moment. La meilleure pour moi étant l'explosion à mains nues d'un saladier, suite à une révélation gaffeuse d'Edward, qui reste un adolescent, au sens où il vit dans son univers en cours de changement, où tout est moment de crise, tout peut aller mieux ou revenir au pire, où il peut tout avoir et tout perdre.
Une excellente raison d'aller se plonger dans les romans pour lire le talent de Stephenie Meyer, que l'équipe de tournage a fait bien de ne pas l'avoir écarté du projet.
Gros bémol... En province, la version française est difficilement contournable si on veut voir un film. Donc, Edward a la voix française de l'ado mâle et séducteur, celle donc de l'ersatz de Luke Perry dans Beverly Hills, 90210. Mais, je ne pense pas qu'en V.O., l'acteur Robert Pattinson a été obligé de réciter son texte avec autant d'à-coups et de manque d'imagination...
En espérant que l'ouverture rapide du Royal Pic Saint-Loup, à Saint-Gély-du-Fesc, permettra à l'entreprise Royal d'obtenir plus de films en version originale. PI-TIÉ !!!
Bella Swan, une ado quitte l'Arizona et sa mère remise en couple pour vivre chez son père, à Forks, l'endroit le plus pluvieux des États-Unis. Elle s'inclut rapidement dans un groupe de lycéens, mais son regard s'attache rapidement sur un des orphelins Cullens, recueillis par le médecin du patelin. Edward paraît touché également, mais multiplie les signes contradictoires à l'égard de la jeune femme : dégoût expressif, colère, soudainement sociable, salvateur, puis fuyant, etc.
Le secret ne se cache pas longtemps, il est un ... [non, mais allez voir le film ou lire le roman], mais végétarien grâce au docteur Cullen.
Les personnages sont attachants, même si la bonne façon dont est filmée la première partie laisse imaginer toutes les pages du roman qu'il a fallu condenser pour faire un film d'une durée que l'États-Unien moyen puisse supporter sans zapper.
Pas de scène inutile, toutes ont un sens, un moment. La meilleure pour moi étant l'explosion à mains nues d'un saladier, suite à une révélation gaffeuse d'Edward, qui reste un adolescent, au sens où il vit dans son univers en cours de changement, où tout est moment de crise, tout peut aller mieux ou revenir au pire, où il peut tout avoir et tout perdre.
Une excellente raison d'aller se plonger dans les romans pour lire le talent de Stephenie Meyer, que l'équipe de tournage a fait bien de ne pas l'avoir écarté du projet.
Gros bémol... En province, la version française est difficilement contournable si on veut voir un film. Donc, Edward a la voix française de l'ado mâle et séducteur, celle donc de l'ersatz de Luke Perry dans Beverly Hills, 90210. Mais, je ne pense pas qu'en V.O., l'acteur Robert Pattinson a été obligé de réciter son texte avec autant d'à-coups et de manque d'imagination...
En espérant que l'ouverture rapide du Royal Pic Saint-Loup, à Saint-Gély-du-Fesc, permettra à l'entreprise Royal d'obtenir plus de films en version originale. PI-TIÉ !!!
2008/12/23
Burn After Reading
Et si un vaudeville faisait des petits avec un film d'espionnage, ça donnerait sûrement Burn After Reading des frères Coen, sorti ce mois-ci au cinéma. Et on finirait par se demander si l'espion n'a pas été cocufié par une comédie.
Dans la bonne société des fonctionnaires fédéraux, les couples ont des faiblesses adultères que certaines maîtresses veulent conclure en divorce. Mais, cette idée tombe au moment où le cocu est viré de son poste d'analyste à la CIA, et, de toute façon, tombera toujours au mauvais moment pour l'amant, un Marshall armé, mais qui se sert plus souvent d'un autre de ses pistolets.
À cause des péripéties dans la vie d'une secrétaire, ce vaudeville va lorgner vers le film d'espionnage lorsque le personnel d'une salle de sport va découvrir un CD-rom sur lequel l'amante a gravé le contenu de l'ordinateur de son mari pour préparer la prise de possession des comptes bancaires allant avec le divorce. Pour s'en mettre plein les poches et accomplir leurs rêves, le jeune entraîneur tout fou et sa collègue complexée vont tenter de faire chanter l'ancien analyste alcoolique.
Resteront certainement dans les annales de l'humour, les rencontres au siège de la CIA entre les chefs essayant de comprendre ce qu'il se passe.
De grandes stars pour un petit tour de manivelle bien loin du conformisme hollywoodien : critiques des institutions et des habitants des États-Unis, tournage à New York.
Bon film.
Dans la bonne société des fonctionnaires fédéraux, les couples ont des faiblesses adultères que certaines maîtresses veulent conclure en divorce. Mais, cette idée tombe au moment où le cocu est viré de son poste d'analyste à la CIA, et, de toute façon, tombera toujours au mauvais moment pour l'amant, un Marshall armé, mais qui se sert plus souvent d'un autre de ses pistolets.
À cause des péripéties dans la vie d'une secrétaire, ce vaudeville va lorgner vers le film d'espionnage lorsque le personnel d'une salle de sport va découvrir un CD-rom sur lequel l'amante a gravé le contenu de l'ordinateur de son mari pour préparer la prise de possession des comptes bancaires allant avec le divorce. Pour s'en mettre plein les poches et accomplir leurs rêves, le jeune entraîneur tout fou et sa collègue complexée vont tenter de faire chanter l'ancien analyste alcoolique.
Resteront certainement dans les annales de l'humour, les rencontres au siège de la CIA entre les chefs essayant de comprendre ce qu'il se passe.
De grandes stars pour un petit tour de manivelle bien loin du conformisme hollywoodien : critiques des institutions et des habitants des États-Unis, tournage à New York.
Bon film.
2008/11/15
Changeling de Straczynski et Eastwood
Changeling (Le Changement, faudrait se mettre aux langues étrangères) est un film à voir pour des raisons artistiques, historiques et sociales.
Changeling is a movie to watch because of artistic, historical and social reasons.
Artistiques : un film écrit par Joe Michael Straczynski et réalisé par Clint Eastwood a toutes les chances d'être un bon film.
Artistic: a movie written by Joe Michael Straczynski and directed by Clint Eastwood must be a good movie.
Le premier est un auteur intègre et prenant. Il a mené un véritable travail de journaliste à travers les archives pour raconter ces faits divers qui ont eu lieu à Los Angeles et ses alentours en 1928. Il mène ses projets à fond et jusqu'au bout, et est toujours le meilleur auteur dès qu'il est libre. La réussite de Babylon 5 l'a prouvée, sauf à Warner Bros. dont les dirigeants font toujours la moue, voulant tester le marché avant de laisser la série de science-fiction devenir un film.
The first one is an honest author. He investigated as a journalist the archives of this crimes that happened in Los Angeles and its then-rural suburbs in 1928. JMS conducts his projects personally and to their ends, and is always the best when let free. The artistic achievement of Babylon 5 is a proof to every spectator but Warner Bros. directors who is continuing to need to test the audience before letting this science-fiction series go on theater format.
Je découvre le second : il m'a fallu du temps pour perdre le préjugé de l'acteur-cow-boy. Il filme ce qui est nécessaire et respecte la mise en scène soumise par le scénariste et ne s'acharne pas sur les acteurs. Malkovich a pu ainsi boucler une grosse journée de tournage en une matinée : efficacité des acteurs, nombre limité de prises. Tout cela repose vraiment après l'incapabilité du réalisateur de Quantum of Solace de fixer plus d'une milli-seconde d'une scène d'action et celle de son scénariste à faire comprendre son/ses/y-en-avait-une intrigue.
I discover the second, because I needed time to forget the western actor cliché. He shoots what is necessary and respects the scenarist's work. Malkovich was surprised to succeeded the filming of 8-9 pages of a scene in a far less amount of time than another movie. It is quite good after the incapability of The Quantum of Solace's director to fix his camera more than one milli-second during an action scene and the incapibility of the scenarist to make his intrigue.
Historiques : oui, tout ce que montre le film est arrivé... et ça fait peur. Universal a demandé à Straczynski de compléter son script des copies d'articles de presse et archives nécessaires à prouver les faits, même si la licence artistique a imposé un minimum d'arrangements. Ceux-ci réduits le plus possible et qui ont convaincu les avocats du studio. Plus, l'immersion dans les années 1920-1930 guidée par les souvenirs d'Eastwood enfant.
Historical: all the story is true, not based on true events. All true, with mininum arrangements most of them around composite characters. After Cannes Festival, Universal asked Straczynski to complete his script with copies of press articles and archives that he found during his investigative work. They convinced the studio's juridic office. Plus the visit of the 1920-1930s guided by the Eastwood child of those years.
Sociales : Straczynski, auteur, entre autres, de Babylon 5 et de Midnight Nation, n'écrit jamais seulement pour le plaisir de l'anticipation ou du rappel du passé. Il écrit vraiment pour la réflexion des spectateurs. B5 (1993-1998) a des intrigues qui rappelle les années Bush de l'après-11 septembre. Dans Changeling, c'est la place des femmes (l'héroïne est ainsi accusée de vouloir retrouver ses cinq mois de liberté sans enfant, où elle pouvait rencontrer qui elle voulait) et des enfants dans la société qui est questionnée, ainsi que celle des forces de l'ordre, et dans une moindre mesure des médias d'information. Ces faits sont-ils encore possibles aujourd'hui ? À entendre cet été, les faits divers autour d'abandon d'enfants dans des voitures et de meurtres d'enfants...
Social: Straczynski, author of Babylon 5 and Midnight Nation never writes only by pleasure of imagining the anticipation or rememoring the past. He really writes for the reflexion of the spectators. B5 (1993-1998) had some intrigues (the Clark presidency for example) that make think about the state of the United States even before W. Bush and the post-11 September attack. In Changeling, the place of children and women in the society is questionned: the heroin is accused of wanting to retrieve her 5 month freedom, implying meeting and sexual freedom. The responsibility of the police forces, and in lesser mesure, the news media.
Are these facts possible today? When I heard about the children abandoned in cars or child murders in quiet France this Summer,... When you hear what men said about women in the street...
And, like in the times of Babylon 5, rewatching the movie in my head makes me find another topics, another subjects of today's debates...
Sur l'histoire du film, l'article de la Wikipédia en anglais est assez complet et sourcé.
Sur les œuvres de Straczynski, trop méconnu, il a écrit des scénarios pour les séries animées Ghosbusters et Les Maîtres de l'univers. Après Babylon 5, il a vécu les échecs successifs de deux séries dérivées de B5 et de Jeremiah (que deviendraient, adultes, les enfants d'un monde où tous les pubères seraient morts ?) à cause du manque de liberté laissé par les diffuseurs. Il est passé au comics avec plusieurs séries ou one-shot originaux chez Top Cow avant de passer chez Marvel où il a relancé plusieurs des grands personnages de l'éditeur, dont la série The Amazing Spider-Man. Dernièrement, grâce à la rapide mise en production de Changeling, Hollywood lui fait confiance. Les projets de scénario en cours sont nombreux, y compris à partir d'œuvres originales de JMS.
Changeling is a movie to watch because of artistic, historical and social reasons.
Artistiques : un film écrit par Joe Michael Straczynski et réalisé par Clint Eastwood a toutes les chances d'être un bon film.
Artistic: a movie written by Joe Michael Straczynski and directed by Clint Eastwood must be a good movie.
Le premier est un auteur intègre et prenant. Il a mené un véritable travail de journaliste à travers les archives pour raconter ces faits divers qui ont eu lieu à Los Angeles et ses alentours en 1928. Il mène ses projets à fond et jusqu'au bout, et est toujours le meilleur auteur dès qu'il est libre. La réussite de Babylon 5 l'a prouvée, sauf à Warner Bros. dont les dirigeants font toujours la moue, voulant tester le marché avant de laisser la série de science-fiction devenir un film.
The first one is an honest author. He investigated as a journalist the archives of this crimes that happened in Los Angeles and its then-rural suburbs in 1928. JMS conducts his projects personally and to their ends, and is always the best when let free. The artistic achievement of Babylon 5 is a proof to every spectator but Warner Bros. directors who is continuing to need to test the audience before letting this science-fiction series go on theater format.
Je découvre le second : il m'a fallu du temps pour perdre le préjugé de l'acteur-cow-boy. Il filme ce qui est nécessaire et respecte la mise en scène soumise par le scénariste et ne s'acharne pas sur les acteurs. Malkovich a pu ainsi boucler une grosse journée de tournage en une matinée : efficacité des acteurs, nombre limité de prises. Tout cela repose vraiment après l'incapabilité du réalisateur de Quantum of Solace de fixer plus d'une milli-seconde d'une scène d'action et celle de son scénariste à faire comprendre son/ses/y-en-avait-une intrigue.
I discover the second, because I needed time to forget the western actor cliché. He shoots what is necessary and respects the scenarist's work. Malkovich was surprised to succeeded the filming of 8-9 pages of a scene in a far less amount of time than another movie. It is quite good after the incapability of The Quantum of Solace's director to fix his camera more than one milli-second during an action scene and the incapibility of the scenarist to make his intrigue.
Historiques : oui, tout ce que montre le film est arrivé... et ça fait peur. Universal a demandé à Straczynski de compléter son script des copies d'articles de presse et archives nécessaires à prouver les faits, même si la licence artistique a imposé un minimum d'arrangements. Ceux-ci réduits le plus possible et qui ont convaincu les avocats du studio. Plus, l'immersion dans les années 1920-1930 guidée par les souvenirs d'Eastwood enfant.
Historical: all the story is true, not based on true events. All true, with mininum arrangements most of them around composite characters. After Cannes Festival, Universal asked Straczynski to complete his script with copies of press articles and archives that he found during his investigative work. They convinced the studio's juridic office. Plus the visit of the 1920-1930s guided by the Eastwood child of those years.
Sociales : Straczynski, auteur, entre autres, de Babylon 5 et de Midnight Nation, n'écrit jamais seulement pour le plaisir de l'anticipation ou du rappel du passé. Il écrit vraiment pour la réflexion des spectateurs. B5 (1993-1998) a des intrigues qui rappelle les années Bush de l'après-11 septembre. Dans Changeling, c'est la place des femmes (l'héroïne est ainsi accusée de vouloir retrouver ses cinq mois de liberté sans enfant, où elle pouvait rencontrer qui elle voulait) et des enfants dans la société qui est questionnée, ainsi que celle des forces de l'ordre, et dans une moindre mesure des médias d'information. Ces faits sont-ils encore possibles aujourd'hui ? À entendre cet été, les faits divers autour d'abandon d'enfants dans des voitures et de meurtres d'enfants...
Social: Straczynski, author of Babylon 5 and Midnight Nation never writes only by pleasure of imagining the anticipation or rememoring the past. He really writes for the reflexion of the spectators. B5 (1993-1998) had some intrigues (the Clark presidency for example) that make think about the state of the United States even before W. Bush and the post-11 September attack. In Changeling, the place of children and women in the society is questionned: the heroin is accused of wanting to retrieve her 5 month freedom, implying meeting and sexual freedom. The responsibility of the police forces, and in lesser mesure, the news media.
Are these facts possible today? When I heard about the children abandoned in cars or child murders in quiet France this Summer,... When you hear what men said about women in the street...
And, like in the times of Babylon 5, rewatching the movie in my head makes me find another topics, another subjects of today's debates...
Sur l'histoire du film, l'article de la Wikipédia en anglais est assez complet et sourcé.
Sur les œuvres de Straczynski, trop méconnu, il a écrit des scénarios pour les séries animées Ghosbusters et Les Maîtres de l'univers. Après Babylon 5, il a vécu les échecs successifs de deux séries dérivées de B5 et de Jeremiah (que deviendraient, adultes, les enfants d'un monde où tous les pubères seraient morts ?) à cause du manque de liberté laissé par les diffuseurs. Il est passé au comics avec plusieurs séries ou one-shot originaux chez Top Cow avant de passer chez Marvel où il a relancé plusieurs des grands personnages de l'éditeur, dont la série The Amazing Spider-Man. Dernièrement, grâce à la rapide mise en production de Changeling, Hollywood lui fait confiance. Les projets de scénario en cours sont nombreux, y compris à partir d'œuvres originales de JMS.
2008/11/14
Formation en politique états-unienne accélérée
À l'approche de Noël, faisons des cadeaux grandioses et utiles, comme la malette-intégrale de la série The West Wing... À la Maison Blanche, pour ceux qui auraient pu profiter des sept ans d'anglais à l'École.
Le quotidien et les aléas de sept ans de la présidence de Jed Bartlet, prix Nobel de la paix, ancien gouverneur du New Hampshire, la main sur la cœur... mais confronté à la réalité politique de Washington, des États-Unis et du monde. Les deux dernières saisons constituant l'apothéose finale avec la campagne électorale entre un démocrate latino du Texas contre un sympathique républicain de Californie.
Outre le plaisir de voir une série télévisée, je vous conseille cette série pour l'aspect éducatif sur le système politique de la République états-unienne : relations entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, la cuisine de la loi, le lobbying, la campagne, les relations avec les médias omni-présents, etc.
Les derniers épisodes de la dernière saison sont d'actualité : quels pièges attendent le President-elect avant de devenir le President of the United States. Deux mois et demi, c'est long.
Le quotidien et les aléas de sept ans de la présidence de Jed Bartlet, prix Nobel de la paix, ancien gouverneur du New Hampshire, la main sur la cœur... mais confronté à la réalité politique de Washington, des États-Unis et du monde. Les deux dernières saisons constituant l'apothéose finale avec la campagne électorale entre un démocrate latino du Texas contre un sympathique républicain de Californie.
Outre le plaisir de voir une série télévisée, je vous conseille cette série pour l'aspect éducatif sur le système politique de la République états-unienne : relations entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, la cuisine de la loi, le lobbying, la campagne, les relations avec les médias omni-présents, etc.
Les derniers épisodes de la dernière saison sont d'actualité : quels pièges attendent le President-elect avant de devenir le President of the United States. Deux mois et demi, c'est long.
2008/11/04
Démocratie locale : pour le meilleur et pour le pire
Ça y est : ils ont gagné. Les démocrates états-uniens devraient disposer à partir du 20 janvier 2009 de la présidence des États-Unis et de la majorité au Sénat et à la Chambre des représentants. Le plus difficile reste à faire : attendre déjà que les actuels locataires quittent les lieux en sachant qu'ils ont encore leurs pouvoirs jusqu'en janvier, même si l'honneur serait de ne rien faire que les électeurs n'auraient pas exprimé ce 4 novembre.
Here they are: winners. The United States democrats may disposed next 20 January 2009 of the Presidency and the majority in the Senate and the House of Representatives. The most difficult is to be done: to wait until the Republicans evacuate the places while they have their power, even if honor dictate that they should not vote anything the voters would not have expressed this November, 4th.
Changeons d'échelle pour nous rapprocher de la démocratie participative dans les cinquante États, les comtés et autres divisions administratives du pays. La longueur de la file d'attente se justifie aux États-Unis plus par le nombre de votes (élections et référendums) que par le nombre de votants sur place. Comparé au système représentatif fermé de la France où les élus font ce qui leur plaisent, la participation a des avantages et des inconvénients.
Let's change the scale to go watch participative democraty in action in the fifty States, counties and other divisions. The length at the precincts was explained more by the number of votes (elections and referendums) than of the number of voting people inside. Compared to France's closed representative system, participation has its ups and downs.
Avantage, on revient aux fondamentaux de la démocratie et même à la remise en cause de la monarchie absolue : le peuple consent l'impôt. Belle phrase qu'en France, on a oublié. Dans les numéros du 30 juillet et du 3 septembre 2008, le magazine Villes & transports racontait à quoi tient la réalisation des projets de transport en commun de Californie. Depuis la ligne à grande vitesse jusqu'à un réseau de tramway, le référendum est le passage obligé même si le pouvoir législatif local accepte le projet. La question étant pour le votant : acceptez-vous que la TVA de [Californie ou de votre comté] augmente de tant de point pour financer ce projet de [LGV, TER, métro, tramway, etc.] ? Au politique ordonnateur de la dépense de la justifier auprès des électeurs qui sauront pour quoi ils payent plus d'impôts et de taxes.
Ups because we are back to the fundamentals of democracy and even the fight againt absolutism: the People consent the tax. Pretty sentence forgotten in France. In its 30 July and 3 September issues, Villes & transports magazine, specialised in public transport, told how convincing a politic must be in California if the realisation of a transportation project is a eventual necessity. From the high speed railway to a tramway network, the referendum is an obligation even if Legislatures already had accepted. The question is like: Do you accept the rise of X% of the value added tax (VAT) to finance this [XXX] project? The elected legislative one has to be convincing in front of those who will pay.
Inconvénients : comme les présidents de la République française le savent, on ne pose pas n'importe quelle question au peuple, au risque de se voir répondre personnellement NON. Dans trois États, a été demandé aux votants s'ils veulent que la loi donne une définition du mariage (comprendre pour les questionneurs : un homme et une femme, avec des enfants après la cérémonie, même battus, tant que leurs parents sont hétérosexuels, hormono-incompatibles et mariés). La campagne sur cette question a coûté fort cher en clips télévisés aux deux camps en Californie : faire peur aux parents et aux conservateurs d'un côté, lutter contre toutes les discriminations de l'autre. Des stars d'Hollywood ont été recrutés, comme les acteurs hispaniques adultes de la série Ugly Betty pour une campagne en anglais et en espagnol.
Downs: like the Presidents of the French Republic know better: you are very precautious with the question you ask the People. The risk can be to be answered personally NO. In three States yesterday, the voters were asked if the Law should define what is a marriage (for the askers: man + woman, then children, even beaten ones, no problem if their parents are heterosexuals, hormon-incompatible and married). The campaign cost a lot of money in California for the two camps with two final messages: be afraid parents and conservators versus refuse all discriminations. Stars of Hollywood were recruted, like the three adult Hispanic main cast of Ugly Betty for a TV spot in English and Spanish.
Dès la fermeture des bureaux de la Côte Ouest, les chaînes de télévision états-uniennes ont annoncé le résultat des élections des grands électeurs (merci de vous souvenir qu'Obama n'est que Cendrillon après minuit jusqu'au vote de ces grands électeurs, puis jusqu'à sa prestation de serment le 20 janvier 2009 midi).
Pour les référendums locaux, sur les transports comme sur les questions de société, il faudra plus de temps pour dépouiller et certainement encore plus pour que les juges, véritables troisième pouvoir dépendant de la seule interprétation de la loi aux États-Unis, se prononcent quand les citoyens feront inévitablement remonter la question de la définition du mariage... ou celle du bruit d'un train à grande vitesse.
As soon as the WestCoast precincts were closed, the TV networks announced the results of the electoral college (remind that until this college elect him officially and that he takes the oath of office on 20 January 2009 12pm, Obama is Cinderella after midnight).
For the local consultations, more time to count the votes will be needed, more time when the citizens brought to the judges the question how to define a marriage?... or to define with how much noise can I live near a high speed train?
Here they are: winners. The United States democrats may disposed next 20 January 2009 of the Presidency and the majority in the Senate and the House of Representatives. The most difficult is to be done: to wait until the Republicans evacuate the places while they have their power, even if honor dictate that they should not vote anything the voters would not have expressed this November, 4th.
Changeons d'échelle pour nous rapprocher de la démocratie participative dans les cinquante États, les comtés et autres divisions administratives du pays. La longueur de la file d'attente se justifie aux États-Unis plus par le nombre de votes (élections et référendums) que par le nombre de votants sur place. Comparé au système représentatif fermé de la France où les élus font ce qui leur plaisent, la participation a des avantages et des inconvénients.
Let's change the scale to go watch participative democraty in action in the fifty States, counties and other divisions. The length at the precincts was explained more by the number of votes (elections and referendums) than of the number of voting people inside. Compared to France's closed representative system, participation has its ups and downs.
Avantage, on revient aux fondamentaux de la démocratie et même à la remise en cause de la monarchie absolue : le peuple consent l'impôt. Belle phrase qu'en France, on a oublié. Dans les numéros du 30 juillet et du 3 septembre 2008, le magazine Villes & transports racontait à quoi tient la réalisation des projets de transport en commun de Californie. Depuis la ligne à grande vitesse jusqu'à un réseau de tramway, le référendum est le passage obligé même si le pouvoir législatif local accepte le projet. La question étant pour le votant : acceptez-vous que la TVA de [Californie ou de votre comté] augmente de tant de point pour financer ce projet de [LGV, TER, métro, tramway, etc.] ? Au politique ordonnateur de la dépense de la justifier auprès des électeurs qui sauront pour quoi ils payent plus d'impôts et de taxes.
Ups because we are back to the fundamentals of democracy and even the fight againt absolutism: the People consent the tax. Pretty sentence forgotten in France. In its 30 July and 3 September issues, Villes & transports magazine, specialised in public transport, told how convincing a politic must be in California if the realisation of a transportation project is a eventual necessity. From the high speed railway to a tramway network, the referendum is an obligation even if Legislatures already had accepted. The question is like: Do you accept the rise of X% of the value added tax (VAT) to finance this [XXX] project? The elected legislative one has to be convincing in front of those who will pay.
Inconvénients : comme les présidents de la République française le savent, on ne pose pas n'importe quelle question au peuple, au risque de se voir répondre personnellement NON. Dans trois États, a été demandé aux votants s'ils veulent que la loi donne une définition du mariage (comprendre pour les questionneurs : un homme et une femme, avec des enfants après la cérémonie, même battus, tant que leurs parents sont hétérosexuels, hormono-incompatibles et mariés). La campagne sur cette question a coûté fort cher en clips télévisés aux deux camps en Californie : faire peur aux parents et aux conservateurs d'un côté, lutter contre toutes les discriminations de l'autre. Des stars d'Hollywood ont été recrutés, comme les acteurs hispaniques adultes de la série Ugly Betty pour une campagne en anglais et en espagnol.
Downs: like the Presidents of the French Republic know better: you are very precautious with the question you ask the People. The risk can be to be answered personally NO. In three States yesterday, the voters were asked if the Law should define what is a marriage (for the askers: man + woman, then children, even beaten ones, no problem if their parents are heterosexuals, hormon-incompatible and married). The campaign cost a lot of money in California for the two camps with two final messages: be afraid parents and conservators versus refuse all discriminations. Stars of Hollywood were recruted, like the three adult Hispanic main cast of Ugly Betty for a TV spot in English and Spanish.
Dès la fermeture des bureaux de la Côte Ouest, les chaînes de télévision états-uniennes ont annoncé le résultat des élections des grands électeurs (merci de vous souvenir qu'Obama n'est que Cendrillon après minuit jusqu'au vote de ces grands électeurs, puis jusqu'à sa prestation de serment le 20 janvier 2009 midi).
Pour les référendums locaux, sur les transports comme sur les questions de société, il faudra plus de temps pour dépouiller et certainement encore plus pour que les juges, véritables troisième pouvoir dépendant de la seule interprétation de la loi aux États-Unis, se prononcent quand les citoyens feront inévitablement remonter la question de la définition du mariage... ou celle du bruit d'un train à grande vitesse.
As soon as the WestCoast precincts were closed, the TV networks announced the results of the electoral college (remind that until this college elect him officially and that he takes the oath of office on 20 January 2009 12pm, Obama is Cinderella after midnight).
For the local consultations, more time to count the votes will be needed, more time when the citizens brought to the judges the question how to define a marriage?... or to define with how much noise can I live near a high speed train?
2008/10/30
Tant de bagnoles
Je sais que j'ai une intolérance profondément ancrée à l'égard de la bagnole. Sa place devrait être presque nulle en ville... oui, mes amis m'appellent l'ayatollah à cause de ça. La voiture des autres ne me sert que, ponctuellement, vraiment pour des courses volumineuses, pas pour ce qu'un caddie à bras et un bus peuvent transporter en trois quarts d'heures top chrono.
I know that I have got a profound intolerance against cars. Their place should be near nothing into towns... yes, my friends nicknamed me ayatollah because of that. I use the others' car of course, but for really voluminous shopping, not those that my arm can pull to a bus stop and that can be brought back home in 45 minutes top.
Donc, quand je vois cette carte postale du Husky Stadium de Seattle, j'ai le souffle un peu coupé face à l'immensité des parcs de stationnement et à leur proximité du lac Washington et du fleuve le reliant à l'océan. Google Maps montre plus encourageant : le pourtour de la baie et l'université de Washington semble plus verdoyants que bagnolés, mais sur la gauche de la carte postale est bien caché un magnifique échangeur, petit échangeur aux States, mais que bien peu de bagnoleurs français voudraient avoir à moins de deux kilomètres de leur jardin.
So, I lacked air when I saw this Husky Stadium postcard from Seattle: these parkings are huge and so near the Lake Washington and the river directing to the Ocean. Google Maps is a bit more encouraging: the bay and the university near the Stadium seem to be more green than car-dictated. But, on the outside right side of the card, an interchange is hidden. Small on a U.S. scale, but I don't know many French chauffards who want this kind of big thing near their precious garden.
I know that I have got a profound intolerance against cars. Their place should be near nothing into towns... yes, my friends nicknamed me ayatollah because of that. I use the others' car of course, but for really voluminous shopping, not those that my arm can pull to a bus stop and that can be brought back home in 45 minutes top.
Donc, quand je vois cette carte postale du Husky Stadium de Seattle, j'ai le souffle un peu coupé face à l'immensité des parcs de stationnement et à leur proximité du lac Washington et du fleuve le reliant à l'océan. Google Maps montre plus encourageant : le pourtour de la baie et l'université de Washington semble plus verdoyants que bagnolés, mais sur la gauche de la carte postale est bien caché un magnifique échangeur, petit échangeur aux States, mais que bien peu de bagnoleurs français voudraient avoir à moins de deux kilomètres de leur jardin.
So, I lacked air when I saw this Husky Stadium postcard from Seattle: these parkings are huge and so near the Lake Washington and the river directing to the Ocean. Google Maps is a bit more encouraging: the bay and the university near the Stadium seem to be more green than car-dictated. But, on the outside right side of the card, an interchange is hidden. Small on a U.S. scale, but I don't know many French chauffards who want this kind of big thing near their precious garden.
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