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2009/09/03

Avancerait-on enfin à grande vitesse et sans bagnoles ?

La Gazette de Montpellier de la semaine dernière prédit l'annonce ministérielle de la construction de l'autoroute A9bis pour décembre 2009 malgré les travaux des Autoroutes du Sud de la France pour allonger, élargir, triturer les échangeurs urbains.

Le petit jeu de cet été devrait permettre en année électorale aux UMP Domergue et Grand de paraître comme les défenseurs des riverains du futur aspirateur international de bagnoles...

En attendant les habitants de La Rauze, à l'une des dernières portes presque rurales de Montpellier, voient des tracto-pelles partout : le long du futur tramway au centre, le long de l'A9 pour allonger la sortie Montpellier-Sud.


Un petit rayon de soleil, la ligne ferroviaire à grande vitesse du Languedoc-Roussillon avancerait enfin entre l'Est de Nîmes et le Sud de Montpellier. Direct Montpellier Plus du jour informe que l'expropriation des discothèques de l'avenue de la Mer, aux confins de Montpellier et Lattes, devrait avoir lieu en... 2011.

Putain, deux ans !


C'est tout de même plus encourageant que les bus départementaux l'été.

Midi libre rapportait, la semaine dernière, la vente d'un hôtel quatre étoiles de l'arrière-pays. En cause, le manque de communication des offices de tourisme départementaux et régionaux (hors la grillade de touristes sur la plage...), les problèmes de circulation (taxis manquants). La troisième - la concurrence des gîtes d'hôtes - étant encore une adversaire des plus loyales.

Exemple concret de ce désintérêt : le pic Saint-Loup, majesté du panorama de l'Est du département de l'Hérault, et site de randonnées pédestres depuis Cazevieille ou Saint-Mathieu-de-Tréviers. On pourrait comprendre le peu de bus pour les petits villages, mais là...

Presque inaccessible sans bagnole de mi-juillet à fin août : seul départ de Montpellier à 7h05 pour Viols-en-Laval. La randonnée double donc de distance, le temps de marcher le long de routes départementales jusqu'à Cazevieille. Et si vous tirez droit jusqu'à Saint-Mathieu-de-Tréviers, ne manquez pas le dernier (seul) bus du jour en direction de Montpellier vers 14 heures... Ou alors, je ne sais pas lire un horaire de bus.

À part la famille sportive capable de tenir un aller-retour en vélo (50 kilomètres avec l'évitement des routes principales trop fréquentées) et la montée/descente... si elle trouve de quoi parquer ses engins sans vol, ni vandalisme (près de la gendarmerie de Saint-Mathieu ?). En espérant aussi qu'elle évite une insolation collective, même si on peut imaginer qu'elle passe la journée dans un des villages. Saint-Mathieu alors ; Cazevielle à 15 heures en juillet, c'était très calme.


Pour ne pas faire de jaloux entre les médias montpelliérains : L'Agglo-rieuse comprend toujours aussi peu de publicités, mais régulièrement celles-ci communiquent sur la vie culturelle de Palavas-les-Flots. Commune dont le maire paraît être l'un des quelques politiques pour lequel l'hebdomadaire ne sort pas continuellement ses griffes.

C'est dommage : les coulisses de l'UMP 34 doivent pourtant être aussi croustillantes que celles de ses congénères.

2009/07/07

Des pros qui font du vélo comme les gens...

... qu'est-ce que ça donne ?

D'abord, le bruyant hélicoptère de France télévisions au-dessus du centre-ville de Montpellier toute l'après-midi.

Sinon, des chutes dès que les équipes commettaient une erreur de trajectoire (les BBox sont excusables, faut pas se tromper d'un degré), voire n'avaient pas préparé ce contre-la-montre par équipe. Ce dernier point est assez ahurissant pour les supposées meilleures équipes professionnelles de cyclisme.

Chutes en ville dans les virages (la descente pour aller du Peyrou à Pitot), dont le champion du monde sur route (?!). Et encore, messieurs, nous modestes et moins rapides amateurs, on doit penser aux bagnoles et piétons autour de nous.

Sortie de route à la campagne, entre Bel-Air et Quatre-Pilas (donc le début du segment avant Mas-Dieu sur mon plan à corriger). Et oui, messieurs, les cyclistes n'ont pas tous droit à pratiquer sur de larges routes départementales de trois voies de large. Il y a aussi de charmantes routines d'une voie de large qui impose de virer de manière physiquement impossible à angle droit entre garrigues et jachères, voire vignes et épines de mûriers (et une crevaison, une !), avec circulation automobile qui arrive en face.

Surtout, le plus effrayant pour mes oreilles : Laurent Fignon, sur France 2, ne cesse de se plaindre de ce parcours jugé inadapté pour une épreuve chronométrée par équipe : difficile d'organiser les relais, imposition de relais longs et rudes, potentiellement aux plus faibles des rouleurs, ronds-points, obstacles cimenteux du code de la route, dos d'âne, etc. Pour lui, puissance et relais couronne la cohésion d'une équipe... huilée comme une horloge. Si la route était vraiment comme ça.

Heureusement, certains coureurs à l'arrivée rappellent qu'ils ne doivent leurs erreurs - et donc blessures - qu'à eux-mêmes, qu'ils doivent s'adapter à la route... qui, pour une fois, est proche de mon vécu cyclotouristique. Les vainqueurs, équipe Astana, ont reconnu quatre fois ce tracé, et ils n'ont pas dû se contenter de la rectiligne et ample départementale 5.

Ne reste plus qu'à se débarrasser de l'hélico et Montpellier va reprendre un rythme plus paisible.

2009/06/05

Le Royal : le ciné pas cher à Montpellier

Toujours bon à répéter : 4,50 euros la première séance de l'après-midi au Royal, rue Boussairolles, à deux pas de la place de la Comédie, au centre de Montpellier.

8 euros tarif plein sinon, si vraiment vous n'avez pas de réduction ou si vous ne pouvez aller au cinéma le mercredi soir pour profiter des films à 6 euros.

Le site : par là.

En projet, un multiplexe Royal Pic Saint-Loup au sud de Saint-Gély-du-Fesc, à un instant de Montpellier. En espérant que le département développera l'offre bus entre le tramway à Occitanie et le cinéma.

2009/05/23

Ah! le tramway fait jaser

Depuis les dernières élections municipales, j'essaie de comprendre comment l'UMP mené par Jacques Domergue a pu échouer, avec tout ce qui peut être dit sur Georges Frêche et son entourage. Peur d'être maire d'une capitale régionale sans le soutien financier des conseils généraux et régionaux ? Peur de devoir gérer la gratuité promise des transports en commun ? Peur de présider une agglomération habituée à Frêche à laquelle adhéreraient des communes anti-frêches ?

En attendant, Domergue a obtenu du ministre Borloo que l'aide de l'État pour la troisième ligne de tramway soit conditionnée à la réalisation à terme du parcours entre le terminus à Pérols et une plage. Oui, sachez-le : à Montpellier, ne surtout pas contredire le petit peuple qui veut aller à la plage bien que ce soit un espace naturel qui voudrait bien se mouvoir naturellement, y être allongé quand l'indice UV indique le plus grand danger pour la peau et surtout... s'y rendre en bagnoles pour stationner anarchiquement et gratuitement.

Depuis cent cinquante ans, vignes et plages sont dits être LE paysage languedocien... oubliant anciennes garrigues et agricultures d'avant la vigne-qui-pisse-le-gros-rouge et récents vergers irrigués.

Seulement, les deux stations balnéaires les plus proches : Carnon et Palavas-version-Roquilles ne sont pas dans le périmètre de compétence de la communauté d'agglomération de Montpellier. Les conseils municipaux de Mauguio et de Palavas-les-Flots ayant tout fait pour en sortir.

Reprenons les isues possibles :
Soit Frêche fait la sourde oreille, écrivant une page de plus dans l'histoire froide entre les communes hors-agglo et lui. UMP apparemment gagnant, voire heureux de ne pas voir de jeunes de banlieue débarquer en tramway dans leurs centres et plages privées ;

Soit Frêche joue le jeu, et le piège est tendu pour Mauguio, Palavas et la communauté de communes du Pays de l'Or : vous voulez le tram, sortez l'argent pour construire la plate-forme, les arrêts, imprimez les tickets à tarification hors-agglo, acheter vos rames et louer des sillons pour la portion Montpellier-Pérols... Au Pays de l'Or, incluant le maire de Palavas - en frais avec l'UMP récemment, d'assumer la responsabilité du refus.

De toute façon, les élections régionales et l'amnésie politique du Français auront changé cette donne d'ici là.

2009/03/25

À bicyclette... (air connu)

Enfin des informations sérieuses dans Montpellier'Plus et Midi Libre, ce matin, mercredi 25 mars 2009.

Car, en effet, des pUMPistes électro-cliquables, ça amuse un dimanche soir et un lundi matin. Après, ça ennuie : les enveloppes et le bulletin papier ont leurs inconvénients, mais également, un avantage : ça se recompte facilement, notamment au Conseil constitutionnel. La petite histoire reste cependant hilarante quand un des perdants est cœur et âme voués au vote électronique dans sa commune...

Passer d'un extrême à l'autre aussi, ça ennuie : à Paul-Va, les étudiants bloqueurs veulent interdire le vote secret avec isoloir, enveloppe et libre choix de l'étudiant. Ils veulent débattre en votant ou voter en débattant, tout en public. Dans un isoloir, les deux tiers des étudiants veulent étudier... et ce ne sont les ambiances d'A.G. et les beuveries nocturnes de certains qui les ont convaincu de la méthode de ce mouvement.

Bref, voir plus de 150 ans de suffrage universel [masculin] français utiliser comme un chiffon pour nettoyer les tables au lieu de proposer et régler les problèmes réels... ça énerve.

Prenons donc l'air avec les cyclistes sportifs (pas moi, du dimanche donc) et les journalistes locaux : ils ont reconnu l'étape montpelliéraine du Tour de France cycliste 2009, hier mardi. Ce sera la quatrième en contre-la-montre par équipes, après un départ à Monaco.

Tracé imprécis en ville ; cartographie : IGN 2000 et traitement : BYO Carto Exploreur 3.
Informations utilisées à titre d'informations.

Ma cartographie est imprécise, mais elle me permettait de pouvoir présenter le profil de l'épreuve (le trait rouge, c'est mon tracé par points ; en vert, le relief sous mon tracé).

Au départ de la Comédie à 9h30, les pauvres journalistes ont subi une bonne averse vers 10h15, après avoir montré efforts dans la montée de Grabels vers Bel-Air, lieu-dit sur l'ancienne route nationale 109, puis les montées/descentes et les virages à 90° (hmmm, celui des Quatre-Pilas au Mas-Dieu) de la route départementale 102 montant vers Murviel, point-ravitaillement.

Pour la portion Bel-Air à Murviel, la Communauté d'agglomération, organisatrice du repérage, doit finalement être heureuse que le Mas-Dieu n'ait pas été transformé en décharge... Vu de l'hélicoptère de France télévisions, ça aurait fait tâche.

La suite fut plus calme, tout cycliste du dimanche connait : descente de Murviel vers Cournonterral (non sans quelques pentes), puis la départementale 5 tout droit vers Pignan, Lavérune et Montpellier. À l'entrée de la commune, une colline pour digérer avant de sprinter vers le stade Yves-du-Manoir.

Pour les cyclotouristes montpelliérains, il est appréciable de voir que nos routes habituelles ont été choisis pour cette course internationale. On verra comment les professionnels s'en sortent, le 7 juillet prochain de 14h30 à 17h30. Ils seront par équipes et pressés d'arriver. Il est prévu une moyenne de 54 km/h... pour ces 39 km.

Reste à espérer des retombées économiques, donc fiscales, pour compenser les cent mille euros de la Ville de Montpellier et les soixante mille de la Communauté d'agglomération versés à l'organisateur.

2009/01/28

Cinq lignes pour un réseau ?

eÇa y est : ont été rendus publics les résultats de la commission tramway lancée à l'automne dernier par Georges Frêche pour parvenir à une proposition cohérente des futures extensions du réseau de la communauté d'agglomération de Montpellier.

Le but était d'éviter la multiplication par la maire de Montpellier et le président de la communauté d'agglomération des projets : à un moment, ceux qui suivent l'actualité en étaient à six lignes et une bonne poignée d'extensions en tout sens. Ce qui a continué grâce aux fuites diffusées dans la presse locale : une branche de la ligne 1 à Saint-Gély-du-Fesc, en rupture d'agglo depuis 2004, était alors dessinée alors que les maires de Palavas et de La Grande-Motte et leurs alliés au Pays de l'Or jouent au mistigri avec les propositions de ligne 3 chez eux (voir plus bas).


Que reste-t-il si l'argent se trouve, les enquêtes publiques s'écrivent, etc. ?

La ligne 1 s'étendrait vers l'est à Grammont en continuant d'irriguer le centre commercial d'Odysseum. L'avenue Mendès-France serait donc le principal concurrent en terme de vitesse.

La même « bleue » (je remarque que de nombreux usagers retiennent mal les numéros de ligne) irait au sud au-delà de l'autoroute A9 dans le droit fil du nouveau projet urbain présenté la semaine dernière. Ce secteur-là accueillant un nouveau lycée et... un jour peut-être une gare TGV si l'État français finit par accepter que ses régions ont besoin de relations ferroviaires voyageurs et marchandises vers l'étranger européen pour s'éviter des doublements excessifs d'autoroutes saturées de camions.


Côté ligne 2, ce sont les extensions quasi-ferroviaires vers le canton de Pignan et Poussan (si fusion de communautés...) et vers Castries. Et au sud-ouest, utilisation de la voie ferrée RFF pour éviter tout de même tous les arrêts de la Croix d'Argent.


La ligne 3 voit ses terminus imaginés comme certains les auraient voulu dès le commencement :
* près de l'autoroute A750 à Juvignac pour inciter les automobilistes de l'ouest à ne pas entrer en ville,
* à l'aéroport pour accueillir dignement les voyageurs,
* et vers la plage. Pour ce dernier point, rions gaiement en rappelant le deal actuellement posé par Frêche : retour en agglo = ligne. Sur le plan présenté lundi, il y a bien légendé « extension vers la mer ».

Trois branches... Sans augmentation du nombre de rames = Lattes et/ou Pérols auront un service dégradé en fréquence ou en durée (passage aller-retour par l'aéroport). Avec augmentation du nombre de rames = cadencement à bien organiser car après, il y aura toutes les interconnections avec les lignes 1 et 2 à ne pas gêner. Déjà, sur le pont de Lattes à la gare, c'est parfois l'embouteillage entre les deux lignes.


La ligne 4 prend forme après les tâtonnements mandroux-frêchiens de 2008 : stade de rugby - gare - Jeu de Paume - Fac de lettres - Agropolis, avec en option une Entrée-de-Clapiers - Entrée-de-Lavérune au final. Ce serait donc beaucoup moins de voitures autour de l'Écusson : plus de boulevards largement disponibles, mais alors, à quoi servirait le tunnel de la Comédie et autres équipements automobiles ?

Avantage : enfin une solution alternative pour aller du nord à la gare et vice-versa sans forcément subir la ligne 1 surpeuplée et zigzaguante [pourquoi ne pas fusionner les stations Place-Albert Ier et Louis-Blanc ?]. Ou alors, je prendrai justement la 1 puisque tout le monde se précipitera sur la 4 pour aller plus vite au train :)


Le cadeau à l'UMP rebelle, le maire de Castelnau-le-Lez, une ligne 5 entre Place de l'Europe et Notre-Dame-de-Sablassou à travers le « Petit-Millénaire », ces zones d'activités qui mettent fin à la campagne proche de la ville (en espérant qu'elles apportent réellement quelque chose). Une promesse qui coûte peu : il suffit de repasser au feutre orange foncé le trajet de la ligne de bus 37 (quelques allers-retours par jour depuis septembre 2008). La ville de Castelnau recherchera certainement plus de garanties lorsqu'il faudra décider du nombre de places de stationnement dans le secteur : tramway = moins de places obligatoires à construire = plus d'immobilier à construire, à louer et à vendre.


Bien, bien, bien. Mais où trouver l'argent ? Réduction salariale des grands-cadres de l'Agglo ? Que restera-t-il de tout cela en cas de changements de bords politiques des différentes collectivités concernées ?

2008/11/27

Presse écrite de Montpellier

La presse écrite est quelque chose d'accessible et variée à Montpellier :

Chaque jour, le site du Midi Libre propose en lecture gratuite les articles (trop petites images et pas d'infographies) du jour des thématiques internationales, nationales et des grandes villes de sa zone de diffusion (Languedoc-Roussillon et Aveyron). Seuls les articles sur la vie des villages et communes sont payants.

Le jeudi, La Gazette de Montpellier propose une semaine de vie de l'agglomération, celle passée avec ses événements politiques, celle à venir avec les spectacles et activités. D'où une épaisseur certaine, mais un prix mini : 1 euro (également vendu au format pdf, même prix sur le site).

Le mercredi, j'« emballe le poisson » avec L'Agglo-rieuse, l'hebdomadaire satirique local qui aime rappeler les casseroles de la municipalité-agglomération socialiste. Même si j'aimerais un peu plus de coups de bec de mouette sur des maires Umpistes qui en mériteraient tout autant, il y a des perles dans cet hebdo :
* les aventures en vieux françois de Brutus, souverain républicain de Montpellier. Hilarant et impertinent :))
* des articles rappelant le fonctionnement économique de nos collectivités locales. Cette semaine, la facturation de l'eau par les compagnies privées.

Les trois ensembles permettent d'avoir une vision globale de l'est de l'Hérault, de ses problématiques actuels, des projets des majorités en place, et de leurs défauts. Et à savoir pour quoi on agit quand on signe une pétition.

2008/11/25

Connections illogiques

Contraint à la lecture de MontpellierPlus ces derniers jours, j'en finis par faire des liens entre des informations que les journalistes français actuels ne font plus.

Lundi, pour expliquer en quoi consiste le futur Arena de Pérols, un gradé de la communauté d'agglomération de Montpellier explique que c'est comme le stade Yves-du-Manoir avec un toit. Ma remarque con : pourquoi alors ne pas avoir construit ce stade de rugby avec un toit pour en faire un complexe multi-spectacles ? Je connais déjà ce qu'on va me rétorquer : certains sports collectifs se jouent sur de la vraie pelouse naturelle, congelée dans des ovales de béton, et changée régulièrement tellement la chlorophylle se plait là-dedans.


Aujourd'hui mardi, c'est l'annonce de risque de coupures d'électricité en Europe cet hiver : maintenance des centrales nucléaires françaises, manque d'investissement efficace dans ce secteur, etc. Ma solution con : supprimer les décorations consuméristes de Noël chez les particuliers et dans les rues (celles de Montpellier sont présentées page 2), puis celles des enseignes commerçantes. On va me rétorquer que je me fous de l'esprit de Noël, esprit qui semble forcément passer par des dépenses.


Chaque jour ou presque, une des corporations montpelliéraines se plaint : le marché habituel de Comédie-Esplanade se plaint d'être caché par le marché de Noël, les commerces de l'Écusson de la concurrence d'Odysseum, ceux du boulevard du Jeu-de-Paume du retour de la vengeance du projet de tramway sur cet axe automobile de l'ouest de l'Écusson.

Je reprend mes souvenirs et mes constats des derniers samedis après-midis : de l'Écusson au Polygone en passant par la Comédie, le peuple est présent, la densité de clients au mètre carré est forte. Si le chiffre d'affaires ne suit pas, que les commerçant listent les vraies contraintes au lieu d'accuser les zones commerciales de banlieue. Ensuite, est-ce que les boutiques du Jeu-de-Paume croient vraiment qu'un tramway remplaçant trois files de voitures embouteillées vont les ruiner (peut-être les travaux si la circulation piétonne est trop empêchée) ? Qui s'amuse encore sur cet axe à s'arrêter feux de détresse allumés pour entrer au bureau de tabac ou au fitness pour une course rapide ? Le Jeu-de-Paume se vit à pied, c'est d'ailleurs cela qu'il était devenu quand les murailles de la ville ont été abattues.

Problème que je conçois : si l'automobile est repoussée du Jeu-de-Paume, où va-t-elle passer si certains s'obstinent à circuler avec - par choix ou par obligation ? Côté ouest, les solutions manquent.


Des bonnes nouvelles tout de même : Montpellier a enfin ses Dieux du Stade... enfin de la piscine (calendrier des vestiaires en vente à partir du 6 décembre prochain). Le Louvre promeut sa rétrospective Mantegna. Et 188 martyrs chrétiens japonais du XVIIe siècle ont été béatifiés hier.

2008/10/10

L'urbanisation galopante de l'Est montpelliérain

Au fur et à mesure que je reprend mes circuits à vélo autour de Montpellier, je prend conscience des modifications radicales des paysages autour de la ville.

Stage after stage of bike around Montpellier, I discover how much the local landscapes radically changed.


Agrandir le plan

J'avais remarqué quand j'étais à pied et en tramway la disparition sous Odysseum de la campagne, mais à vélo, je vois Castelnau et Le Crès cavaler vers le sud de leur territoire : le chemin du pont Sérane est en train de devenir une deux fois deux voies, morceau de la ceinture routière de banlieue.

Odysseum and the disappearance of the country landscape was known to me when I was walking and tramwaying, but with the bike, I just went into the Castelnau-Le Crès going to the South of their territories: the Chemin du pont Sérane is becoming a major 2-way road, part of the suburbian belt around Montpellier.

La nature reste cependant présente : les nuages de moucherons ne manquent pas sur la rue de Doscares, un des derniers vestiges campagnards du coin.

But nature survives though: clouds of midges were flying on the rue de Doscares, one of the last remains of rurals around there.

2008/10/05

Le défi du tri sélectif à Montpellier

Dans La Gazette de Montpellier du 1er octobre 2008, un jeté cartonné de la Communauté d'agglomération de Montpellier sur le tri sélectif, en deux parties.

In La Gazette de Montpellier weekly paper last 1 October, a hardpaper ad by the Montpellier Agglomeration Community about waste sorting, in two part.

Côté pile, une liste de tout un tas de choses à jeter et la solution. Dans quelle poubelle ça part : grise, jaune, orange ou autre solution hors du domicile ?

First, a list of all you may have to trash and the solution. In which trashbin have I to put it: grey, yellow, orange or another solution outside my home?

Côté face : le défi est lancé aux citoyens-contribuables d'aller jeter au bon endroit certains produits : verre, produits médicaux et les toxiques. Si l'usine de méthanisation doit fonctionner correctement, aux citoyens de trier ce qu'ils jettent.

Second part: citizen-taxpayers are challenged to trash to the right place some products: glass, medical used supplies and toxic goods. If the methanogenesis plant must work correctly, citizens have to behave.

Pas gagné quand je vois mon nouvel immeuble : vide-ordure dans chaque appartement débouchant sur une vieille poubelle ronde que l'employé d'une société de services vide consciencieusement chaque soir dans la poubelle grise... quand le vide-ordure ne laissera pas passer plus gros que des recyclables : bouteilles en plastique, briques de lait, papier.

Good luck when I see my new building: garbage chute in each flat, directly to an old round poubelle, that is fully emptied each evening by a serviceman directly in the grey tin... when this chute can only let pass nothing bigger than recycling goods: plastic bottles, paper.