2009/03/14

Du bus de nuit thaïlandais... (épisode 1)

Thai night bus... (episode 1)

Aller de Bangkok à Pai en passant par Chiang Mai (le chemin proposé par Google Maps n'est certainement la route exacte suivie par le bus). L'énoncé est simple, les réponses multiples, le manque de sommeil finalement immense. J'ai même vu un Thaïlandais bouddhiste énervé (spoiler de l'épisode 3).

To go from Bangkok to Pai via Chiang Mai. Simple problem, multiples answers, lack of sleep is finally great. I even saw a buddhist Thai becoming angry (episode 3 spoiler).

Solutions. L'avion fut jugé rapidement trop cher et j'avais eu, pensais-je, ma dose de fatigue aérienne. Le train de nuit fut rejeté par mes hôtes thaïs avec une grande véhémence. Restait à découvrir le bus de nuit, mode de transport national, semblait-il.

Solutions. Plane was quicky judged too expensive and I had, I thought, my dosis of airways exhaustion. Night train was vehemently dismissed by my Thai hosts. Let's take the night bus, the national way of transportation, it seemed.


Le matin, réservation des billets Bangkok-Chiang Mai. En effet, très peu cher (dans un contexte européen, l'avion était également peu cher) Pour faire simple, quand vous achetez un magazine mensuel en France, un Thaïlandais traverse son pays. Le soir, dans un des multiples bus bleu clair et blanc, surprise : comme dans les avions, le personnel ne veut pas vous voir mourir de faim et offre de l'eau et des biscuits.

In the morning, Bangkok-Chiang Mai tickets were reserved. Indee very cheap (in a European context, plane was cheap too). To explain simply: when you buy a monthly magazine in France, a Thai travel throughout his country. In the evening, in one of the many light blue and white buses at Chatuchak bus station, surprise: personel offered water and cookies.

Mais, cette nuit-là, je découvris mon impossibilité à m'endormir dans un angle non plat et en mouvement. Le silence fut respecté et l'annonce d'une halte repas gratuite vers minuit fut faite dans le calme. Mais, pas moyen de dormir.

But, that night, I discovered the impossibility of me sleeping in a non flat angle while in a moving object. Silence was respected and the hostess announced quietly the midnight free dinner stop. But, still, no way to fall asleep.

Je connais donc la Thaïlande nocturne. Sur la partie méridionale du parcours, des routes longeant ou traversant de nombreuses agglomérations (village, ville) et entreprises. Toutes visibles car toutes illuminées. Que la nuit thaïlandaise est lumineuse : le porche d'une maison en bord de route, l'autel dans un coin du terrain d'une usine, le portrait du roi devant une école universitaire agronomique, etc.

Plus au Nord, la pente se fait sentir. Les lumières s'espacent. La descente du bus révèlera une baisse de la température au petit matin : ce ne sont plus les 29°C des nuits de Bangkok. Mais, les moustiques sont rapaces.

I know then Thailand by night. On the Southern part of the journey, roads longed or went through many agglomerations (villages or towns) and firms. All visibles because all were illuminated. How luminous is the Thailand night: the main door of a house, the altar in the corner of a firm's property, the portrait of the King in front of a agronomic school, etc.

Norther, the slope was more marked. Lights became less frequent. Going out of the bus on the morning revealed the temperature dropped too: these were no more the Bangkok nightly 29°C. However, mosquitos were nervous.

Évidemment, avec la fatigue accumulée, je fus peu sociable pendant quelques heures. Heureusement, le trajet vers Pai apaisa l'ours mal léché...

Of course, with the accumulated exhaustion on the last five days, I was less than social-skilled that morning. Hopefully, the way to Pai calmed the sleepless bear...

To be continued...